Bonjour! Je viens de mettre en ligne mon nouveau site. Vous pouvez dorénavant aller voir là: http://www.un-atelier-d-ecriture.com/ Les ateliers d'écriture sont toujours en ligne avec un espace privé pour les participants. Vous pouvez y laisser vos commentaires et me contacter. Bonne journée.
"Il constata encore qu'une chose s'était détachée de lui, comme la peau se détache du serpent, qu'une chose n'existait plus en lui, qui l'avait accompagné durant sa jeunesse, qui lui avait appartenu: c'était le désir d'avoir des maîtres et d'écouter leurs préceptes." Siddhartha
Voilà les inscriptions sont fermées pour cette semaine. Rendez-vous à la semaine prochaine. Quant à ma plume, elle va se promener à Paris. A lundi prochain!
Bonjour à tous, Le premier atelier d'écriture en ligne va se dérouler sur une semaine comme suit: Je donne un sujet le vendredi, soit aujourd'hui. Vous vous inscrivez en me contactant par mail (contacter l'auteur dans la colonne de droite). Je crée une mailing liste de tous les participants Vous rendez votre texte au plus tard lundi sur la mailing liste J'envoie mes commentaires mercredi On fait le point jeudi soir à savoir si l'on approfondit la semaine d'après ou si l'on passe à un autre thème.
Engagement: Chacun reste propriétaire de ses textes. Aucun texte ne sera diffusé publiquement sur la toile. Chacun s'engage à respecter la création de l'autre. Les adresses mails ne seront pas divulguées.
Si vous avez des questions, n'hésitez pas.
edit du soir: Vous êtes 5 pour l'instant. Je clos les inscriptions demain midi, samedi.
Tard dans la nuit. Je deviens flamme vacillante. Je frémis, je tressaille. Où est passé mon fil à plomb? Derrière les volets, j'entends. Le vent sert d'alibi. Ô présences suspendues, Arrêtez mon tourment Et rendez moi mon fil à plomb!
" La responsabilité n'incombe pas uniquement aux chefs d'états ou à ceux qui ont été élus pour une fonction déterminée. Nous sommes tous personnellement responsables et il appartient à chacun de nous de faire régner la paix. Elle commence à l'intérieur."
Mon stylo balance ses flocons. Le vent les emporte. Les lettres s'envolent et se mélangent. Rien ne tient en page. L'une tombe et l'autre fond. Comment construire? Comment garder la cohérence? Et il ne suffit pas de dire: "Ca suffit!" Moche, vraiment c'est moche. Mon stylo tente le bonhomme de mots mais il perd sa faconde. Tout se complique. "Ce n'est qu'un passage, une coudée dans un tuyau!" Mon stylo perd sa plume. La tempête a du souffle. "Elle repoussera telle la dent du crocodile!" Les feuilles frémissent puis décollent. Mon cahier se délite. Les agrafes restent minables. Mon cerveau baisse les bras. Aujourd'hui, les lettres ont perdu.
Je viens d’entendre Georges Wilson sur France Inter,
rediffusé à l’occasion de son décès le 3 février dernier. Une phrase a retenu
mon attention : « Sans vous, je ne suis rien. »
J’avais écrit un texte, il y a une dizaine d’années :
« Je choisis l’isolement. Je
choisis d’avancer seule. A vos côtés, je veux vous ressembler. Je défaille, je me retiens à vous. Je
n’assure plus mon identité et je dévie. Je deviens un chiffon. Je supplie la
reconnaissance et c’est une catastrophe. J’affirme autour de moi et devant vous
je dégouline. Je m’enfonce dans les sables mouvants. Je vous hais et je me
déteste. J’aspire à plus grand que tout ça mais pour l’instant je ne
peux pas concilier les deux : vous et moi. »
Je sentais à l’époque : « sans vous, je ne suis
rien » et Pessoa a écrit la suite qui m’a permis d’avancer :
« je ne peux vouloir être rien ».
Il y a 3 ans, je me suis retirée à 700 km de Paris, quittant
mes amis, mon travail et le mouvement perpétuel qui arpente les rues des
villes. Celui qui m’avait fait courrir après une autre.
Aujourd’hui, je me suis trouvée, retrouvée. Avançant vers
mon objectif, mon égo se flatte de n’avoir besoin de personne. La solitude ne
me fera plus perdre mon objectif. Seule, je suis tout.